Rencontre... Fracassante ! [ PV Namida ]

Hanako traversa le jardin en marchant tranquillement, tout sourire. Ca y était... Enfin arrivée au lycée ! C'était ce qu'elle avait demandé à son dernier anniversaire ; quitter le foyer afin de partir seule et de trouver sa voie. Et c'est ce qu'elle avait fait : voilà pourquoi elle était là, dans le hall d'un lycée dont elle ne connaissait rien encore, valise à la main. Elle se tourna pour contempler une fois de plus les jardins à travers les fenêtres. Elle commença à marcher dans le couloir en regardant toujours dehors, jusqu'à ce que quelque chose, ou plutôt quelqu'un, l'arrête... Et qu'elle se retouve les fesses par terre, ses affaires étalées sur le sol. Elle leva les yeux sur la personne qu'elle avait percuté et lui dit d'une voix qui se voulait désolée ;

- Pardon, je ne regardais pas devant moi... !

Namida admirait le paysage magnifique par la fenêtre. Que c'était beau ! Namida était plongée dans sa contemplation. Sa tête était tournée à gauche lorsque . . .
BANG !

La boîte cranienne de Namida se fracassa contre une autre boîte cranienne.

- Pardon je ne regardais pas devant moi . . .

Namida aida l'inconnue à ramasser ses affires éparpillées sur le sol. La jeune fille dépassait de deux têtes Namida et elle était très belle : ventre plat, cheveux bruns-roux soignesements coiffés, longues jambes musclées, et, quand même, une poitrine disons . . . avantageuse. Namida s'empressa de lui répondre :

- Je ne regardais pas devant non plus . . . euh, comment tu t'appelle ?

Namida crut passer pour une gamine idiote, vu sa taille, il n'aurait pas était anormal de croire qu'elle avait 12 ans. Mais non, l'inconnue ne sembla pas être dérangée et pris Namida très au sérieux.

- Je m'appelle Hanako répondit-elle, Hanako Suzuki.

Suzuki . . . Namida avait déjà entendu ce nom quelque part . . .

Hanako remercia avec un grand sourire cette personne qu'elle avait bousculée et qui l'aidait à ramasser ses affaires.

Je ne regardais pas devant non plus . . . euh, comment tu t'appelle ?

Hana remit toutes ses affaires dans son sac, qu'elle accrocha à son épaule, et se releva avant de se présenter.

- Je m'appelle Hanako, Hanako Suzuki.

La jeune fille lui sourit une fois de plus. C'était la première personne qu'elle rencontrait, et on pouvait dire qu'elles ne s'étaient pas loupées, toutes les deux ! Elle se dit qu'elle avait eu de la chance de tomber ( dans tous les sens du terme ) sur elle, car, par expérience, elle savait que la plupart des gens vous criaient un bon coup dessus et partaient furieux en vous abandonnant par terre.

- Et toi ?

Namida vit dans le regard de son interlocutrice qu'elle était la première personne qu'elle rencontrait. Namida était heureuse de voir qu'on ne la prenait pas pour une idiote.

- Je m'appelle Namida Meigetsu. Mais . . .

Namida tentait en vain de se rappeler où et quand avait-elle entendu le nom de Hanako lorsque cette dernière lui dit :

- Namida Meigetsu ! Oh, mais alors nous allons habiter ensemble !

Namida se rappela soudainement de l'endroit où elle avait entendu le nom "Suzuki".
C'était à la mairie ! Mais bien sûr ! Namida en aurait soter au plafon tant elle était heureuse de rencontrer sa première colocataire. Mais avant d'aller voir la maison il y avait tout d'abord cette question . . .

- Euh . . . et on va où maintenant ?

- Je m'appelle Namida Meigetsu. Mais . . .

Le visage d'Hanako s'illumina en quelques secondes. Namida Meigetsu ? Ce n'était pas le nom qu'avait prononcé la maire lorsqu'elle lui avait attribué son logement ? Elle en était presque sûre.

- Namida Meigetsu ! Oh, mais alors nous allons habiter ensemble !

La jeune fille sentit qu'elle avait vu juste à l'expression de Namida et elle continua de sourire à belles dents.

- Euh . . . et on va où maintenant ?

Question à laquelle Hana répondit dans un haussement d'épaules ;

- On pourrait aller visiter la maison... Non ?

En effet d'un naturel curieux, notre miss tentait d'imaginer sa nouvelle habitation. Mais à chaque fois qu'elle y pensait, une nouvelle image de ce lieu de vie apparaissait.

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